La décision du comité de Bâle 3, d'étaler sur quatre ans la mise en application de son nouveau ratio de liquidité à court terme - de 2015 à 2019 - va "dans le bon sens", estime la Fédération bancaire française. "La version initiale publiée en décembre 2010, était en effet inadaptée comme l'avait indiqué un grand nombre d'acteurs économiques", rappelle-t-elle...
Moins de contraintes
Ces nouvelles mesures "devraient permettre aux banques de se conformer à ce nouveau ratio dans de meilleures conditions et donc d'être moins contraintes dans leur capacité à faire des crédits à leurs clients", poursuit la Fédération. Elle souligne toutefois la nécessité de suivre "l'évolution des ratios et de mesurer leurs impacts sur le financement de l'économie pendant la période d'observation prévue par les textes et notamment d'anticiper la fin des mesures exceptionnelles de refinancement des banques par la Banque Centrale Européenne et une reprise économique".