En novembre 2011, le tribunal de Nanterre, présidé par Isabelle Prevost-Desprez rendait un jugement accablant contre la société EDF, jugée coupable de l'espionnage informatique de Greenpeace. Il lui était reproché les délits de "complicité et recel d’intrusion frauduleuse informatique" au préjudice de Yannick Jadot, à l’époque directeur des campagnes de Greenpeace France, aujourd’hui député européen Europe Ecologie. Les juges de Nanterre avaient condamné l'entreprise à une amende de 1,5 million d'euros et au versement de 500.000 euros de dommages et intérêts à l'association, en soulignant que le piratage avait été mené "dans l'intérêt exclusif d'EDF, qui seule en a tiré bénéfice"...