Banquier pendant 37 ans, Jean-Michel Naulot tire la sonnette d’alarme : la dictature des marchés, plus dangereuse que jamais, règne toujours !
Attention, danger ! C’est l’avertissement que lance un ancien banquier, Jean-Michel Naulot, dans un essai virulent qui paraît ce jeudi : "Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien" (Seuil). L’homme sait de quoi il parle. Il a derrière lui trente sept ans de carrière bancaire et dix ans de régulation financière. Depuis 2003, il siège au Collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse. Il vient de démissionner de la Commission des marchés de cet organisme qu’il quittera définitivement en décembre. Objectif : retrouver sa liberté de parole pour dénoncer haut et fort ce qu’il appelle "la centrale nucléaire financière" et une "dictature des marchés, que les gouvernements font semblants de combattre, mais qu’en réalité, ils acceptent"...