Des centaines de proches du président déchu courent toujours, malgré des mandats lancés contre eux. A l’exception de l’homme d’affaires Hussein Salem, qui devrait être extradé d’Espagne, rares sont ceux qui voient leur exil troublé. « Les associés de Moubarak sont loin de vivre reclus dans la clandestinité », dénonce Amir Marghany, avocat et expert dans la lutte contre la corruption. « Nous savons très bien où nombre d’entre eux séjournent et travaillent. Mais on dirait que personne n’essaie vraiment de les attraper. » Depuis la chute de l’ancien président il y a plus d’un an, des centaines de personnes liées à l’ancien régime – qui font l’objet d’enquêtes ou de procès pour enrichissement illégal et corruption – vivent confortablement en exil. Si certains sont frappés d’un mandat d’arrêt international, d’autres n’ont toujours pas été inculpés par la justice égyptienne...