Nouveau coup dur pour les opposants à la floraison chaotique d’antennes relais sur notre territoire : le 14 mai dernier, sur commande du Conseil d’État, le tribunal des conflits se prononçait sur la juridiction compétente – tribunal de grande instance ou tribunal administratif (TA) – en cas de contentieux entre un riverain et un opérateur de téléphonie mobile. Ce sera donc le TA. Détail juridique ? Pas vraiment, d’après Stéphane Sanchez, animateur national de la Coordination nationale stop antennes-relais : « Une fois informés de la construction d’une antenne, les riverains auront un délai de deux mois pour saisir le TA sur la base d’un vice de forme. Les opérateurs faisant poser les panneaux d’information par voie d’huissier, le vice de forme sera impossible à prouver...