La non-toxicité des résidus de l'usine d'alumine de Gardanne rejetés dans la Méditerranée a toujours été proclamée par les autorités. La publication par un collectif militant d'un rapport de 1993 commandé par l'industriel vient écorner cette idée et ouvre de nombreuses questions pour l'avenir. "Faire tomber le premier domino de la communication" sur les boues rouges, c'est-à-dire leur absence de toxicité : c'est l'objectif visé par le collectif Non aux boues rouges en mer, qui comprend notamment des opposants varois à l'exploitation des hydrocarbures. Celui-ci a rendu public une étude d'impact réalisée en 1993 pour le compte de Pechiney, propriétaire d'alors de l'usine d'alumine de Gardanne qui a rejeté en mer des millions de tonnes de ces résidus industriels...