La voix de la ministre de la Culture vient de tonner dans l'Assemblée nationale : après avoir laissé durant trois mois la question du député Marcel Rogemont en suspens, la rue de Valois, voyant la polémique enfler, daigne répondre. L'enjeu est majeur : la BnF prévoit de numériser des oeuvres du domaine public, de commercialiser les scans et d'imposer une exclusivité d'accès sur 95 % de ces oeuvres. Scandale ? Mieux : Aurélie Filippetti vient elle-même de contredire les propos de Bruno Racine, président de la BnF. Explications...
Tout cela est dans le droit fil du "capitalisme douanier" bien de chez nous. Pas de risques, surtout pas, rien ne vaut un petit monopole, un petit péage, une petite marge dans un circuit... C'est pas trop fatigant et ça donne bien