Le contrôle sécuritaire sur Internet menace de se renforcer. Le 26 janvier dernier, l’Union européenne, et 22 de ses États-membres (dont la France) ont signé le traité ACTA (accord commercial anti-contrefaçon). Présenté comme un instrument de lutte contre la contrefaçon, « l’ACTA criminalise le partage culturel et matériel », regrette Attac France dans un communiqué. Selon la Quadrature du Net, qui rassemble citoyens et experts « indignés » par les tentatives multiples des gouvernements d’imposer un contrôle sécuritaire sur Internet, « l’ACTA créerait de nouvelles sanctions pénales forçant les acteurs de l’Internet à surveiller et à censurer les communications en ligne. Cet accord est donc une menace majeure pour la liberté d’expression en ligne et est porteur d’insécurité juridique pour les entreprises de l’Internet »...