En Grande-Bretagne, il n'y a jamais de bonne allocution sans un trait d'humour anti-français... ou, mieux, plusieurs. Voilà sans doute une des devises de Boris Johnson. Son récent discours au forum économique de Davos n'a évidemment pas échappé à la règle. Le très médiatique maire de Londres a donc souhaité la bienvenue à Carla Bruni et à Nicolas Sarkozy dans sa ville... Au cas où l'ex-couple présidentiel avait envie d'essayer le système fiscal britannique, dépourvu de toute taxe à 75 %... On se souvient aussi de la une, en novembre, du magazine britannique The Economist. Sous le titre "La France, bombe à retardement de l'Europe", cette image : plusieurs baguettes de pain attachées par un drapeau tricolore façon pain d'explosifs... Le Premier ministre, David Cameron, n'est pas en reste. Si le leader conservateur avait déclenché une polémique officielle au G20 de Los Cabos, au Mexique, avec sa phrase "la Grande-Bretagne est prête à dérouler le tapis rouge aux entreprises françaises trop taxées", on se souvient moins du délicat surnom attribué alors à la compagne du président : "madame Rottweiler"..