Annoncée par le ministre de l’Intérieur, M. Valls, dans la foulée des arrêts de la Cour de cassation entérinant l’impossibilité de placer en garde à vue un étranger du seul fait de l’illégalité de son séjour (Cass, crim, avis n° 9002 du 5 juin 2012, Demande d’avis de la première chambre civile – ADL du 20 juin 2012 ; Cass., civ., 1ère, 5 juillet 2012, arrêt n° 959, arrêt n° 965 ; arrêt n° 960 – ADL du 14 juillet 2012), la création d’une nouvelle mesure privative de liberté tendant à la vérification du droit au séjour des étrangers ne faisait plus guère de doute...