Après la revendication par le Hezbollah de la responsabilité du drone qui a survolé Israël, l’assassinat du général Wissam el-Hassan, chef du bureau des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), marque un tournant majeur dans la vie politique libanaise. Assassinat politique par excellence, il remet à nouveau sur le tapis le dossier du gouvernement de Nagib Mikati et la période de relative stabilité qui a suivi l’accord de Doha. Comme l’a noté judicieusement Michel Pharaon, il remet aussi en question la validité d’un accord en vertu duquel tous les protagonistes avaient convenu de renoncer aux méthodes terroristes. Cet accord est désormais caduc, a dit M. Pharaon. Il faut repenser les choses. En soirée, des voies ont réclamé avec insistance la démission du chef du gouvernement...
>>>> Hezbollah : http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=783677
>>>> Plus : http://www.rue89.com/2012/10/20/cinq-questions-sur-lattentat-la-voiture-piegee-de-beyrouth-236371