Journalisme & déontologie

Charte sur table. Mercredi 10 janvier, 200 signataires et ami·es de la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique se sont réuni·es à Paris pour phosphorer sur les réussites et les freins à la progression des enjeux climatiques dans les médias. Compte-rendu de Vert, « le média qui annonce la couleur ».

C'était il y a un peu plus d'un an en France : plus de 500 journalistes, une trentaine de rédactions, lançaient un appel et signaient une "Charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique" en treize points pour améliorer le traitement médiatique des enjeux autour du climat et de la biodiversité. Les Français avaient été précédés par les Allemands dans l'élaboration d'une telle charte, tandis que depuis plusieurs années déjà (2019), des médias anglosaxons avaient décidé de renforcer leur couverture médiatique, de manière ponctuelle ou plus structurelle,  passant de la notion  « dérèglement climatique » à celle d'« urgence climatique ». Et l'info à la RTBF, où en est-elle? Réponse en profondeur de l'intéressée.

Pendant plusieurs mois, les journalistes du groupe EBRA (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, Le Bien Public, Le Journal de Saône et Loire, Le Républicain Lorrain, L’Est Républicain, Vosges Matin, Les Dernières Nouvelles d’Alsace et L’Alsace) ont questionné et comparé les modes de traitement et la place réservés aux femmes et aux hommes sur les différentes thématiques publiées sur leurs sites et dans leurs journaux. Objectif : débusquer et décrypter les pratiques qui conduisent parfois à minorer ou dégrader les représentations faites des femmes par rapport à celles accordées aux hommes pour définir ensemble une série de règles communes permettant d’y remédier