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Un juge fédéral à Washington se demande s'il convient de condamner pour outrage une journaliste chevronnée - l'ancienne journaliste de Fox News Catherine Herridge, qui travaille maintenant à CBS. Celle-ci a refusé d'identifier ses sources concernant des articles sur une scientifique chinoise qui avait fait l'objet d'une enquête du FBI, classée sans suite. [en anglais]
CDJM's insight:
En 2005, la journaliste du New York Times, Judith Miller, avait passé 85 jours en prison après avoir été jugée pour outrage au tribunal pour avoir refusé de divulguer une source dans le cadre d'une enquête sur des fuites concernant un agent infiltré de la CIA. Ici, le cas est légèrement différent. Dans le dossier Herridge, contrairement à celui de Miller, il s’agit d’une plaignante privée qui exige de connaître l’identité de la source et non des représentants du ministère de la justice. Les avocats de la scientifique réclament une amende qui augmentera au fil du temps jusqu’à ce qu’elle identifie sa source. 
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Site internet de l'Association confraternelle des journalistes de la presse judiciaire, Paris (France) Elle regroupe les journalistes spécialistes de Justice
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In 2005, New York Times reporter Judith Miller spent 85 days in jail after being held in contempt for refusing to divulge a source in an investigation of leaks about an undercover CIA agent. Here, the case is slightly different. In Herridge’s case, unlike in Miller’s situation, it’s a private plaintiff demanding to know the identity of the source rather than representatives of the Justice Department. The scientist’s lawyers say they’re seeking a fine that would increase over time until she identifies her source.