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Il ne s’écoule guère une semaine sans que tintinnabule ce refrain réprobateur qui veut que l’immense majorité des journalistes en France soit vassalisée aux idées politiques de gauche.
Via Béatrice D.
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Via Béatrice D.
De quel côté de l'échiquier politique penchent les journalistes. Et, partant de là, peut-on leur faire confiance? Le sujet est sensible, mais Olivier Cimelière livre une analyse très fine et équilibrée de la situation dans Le Blog du communicant 2.0.
Et si les journalistes étaient tout simplement des empêcheurs de penser en rond? De ce point de vue, je rejoins Olivier Cimelière qui rappelle que "la fonction première du journaliste est d’interroger la réalité, de bousculer les préjugés, de titiller les assertions toutes faites ou un peu trop prestes. Bref, il est en quelque sorte un empêcheur de tourner en rond qui a fait du doute et du questionnement, le moteur même de son activité journalistique". Tout au moins en théorie, car il y a des exceptions à la subjectivité effectivement confondante.
Pour le reste, les journalistes ont plus tendance à suivre l'air du temps que leurs propres convictions. Comme le dit Olivier, "les médias ont d’abord besoin de têtes d’affiches qu’on encensera ou démolira selon l’ère du temps … et du corps sociétal lui-même" !
Au passage, bravo à Olivier Cimelière pour la conclusion, en particulier la dernière phrase.