Libre de faire, Faire Libre

Bonjour Franck Rousseau, merci de bien vouloir nous parler de Cozy dont tu en es le fondateur et le directeur technique, avec un parcours de libriste intéressant. Cozycloud, c’est quoi exactement ?

Cozy est une plateforme qui permet de démocratiser le serveur personnel. Pour faire simple Cozy permet d’avoir des services de gestion de calendriers, de contacts, de fichiers et de mails sur une machine qu’on garde à la maison ou en ligne. Il se synchronise aussi avec notre téléphone et nos ordinateurs. C’est qu’on appelle un cloud personnel.
Pour être plus précis, Avec Cozy on peut déployer des services webs sur une machine à soi aussi facilement que sur un smartphone. L’objectif est de permettre aux utilisateurs de services web de reprendre la main sur le stockage et le traitement de leurs données. Ainsi non seulement leur vie privée est respectée, mais en plus ils peuvent mieux exploiter les données en les faisant travailler de concert.
Exemple : avec Cozy, quand je rentre un contact dans mon téléphone, toutes mes applications sont informées. Je n’ai donc pas à saisir à nouveau le contact dans mon appli de partage de photos ou mon client mail). En faisant sauter plein de petites frictions comme celle là, Cozy vise à rendre notre vie numérique beaucoup plus simple… vous allez pouvoir arrêter de taper sur vos appareils !

OpenStack est une solution libre de cloud computing, le projet a été initié au début par la société Rackspace et la NASA. Ils ont été vite rejoint par plus de 150 entreprises, parmi eux Cisco, HP, Red Hat, Dell, IBM, Intel… Et récemment c’est l’agence de sécurité nationale américaine NSA qui a affiché son intérêt pour le logiciel.

En effet, durant le dernier OpenStack Summit qui s’est déroulé à Portland, Nathaniel Burton, un des développeurs travaillant pour le compte de l’agence, a déclaré que cette dernière utilisait OpenStack sur ses serveurs. Il a ensuite exprimé l’intention de la NSA, de faire bénéficier le projet de son expertise dans le domaine de la sécurité. À l’instar de ce qu’elle a déjà fait avec GNU/Linux quand elle a réalisé SELinux, intégré depuis dans de nombreuse distributions.

We hope to release that work back to the community similar to what NSA has done with Linux in the past

En raison d’un certificat SSL expiré, Windows Azure – les services Cloud de stockage puis de calcul – a été victime d’une panne mondiale le 22 et 23 février. En 2012, Azure avait déjà été indisponible à cause d’un problème de certificat.

Nous traduisons souvent Bruce Byfield, libre penseur du logiciel libre, sur le Framablog. A-t-il raison d’affirmer qu’il est des sujets pour ainsi dire tabous dans la communauté

L’enthousiasme des entreprises suscité par l’adoption massive de l’IaaS OpenStack répond-il vraiment à leurs besoins ? Oui, répond Philippe Desmaison, Technical Manager chez SUSE. Il en explique les raisons.

Des chercheurs de l'Université de Glasgow ont construit une infrastructure cloud « de plusieurs millions de livres » avec un budget de 4 000 £ en utilisant des Lego et quelques micro-ordinateurs Rapsberry Pi.

RDO est une distribution OpenStack communautaire présentée par Red Hat. Elle permettra d’accéder aux dernières technologies.

Le leader des pure players du monde open source, Red Hat, ajoute aujourd’hui un nouveau produit à son offre : RDO, une distribution OpenStack gratuite.

Basée sur les dernières technologies OpenStack, elle est supportée par la communauté et conçue pour les systèmes d’exploitation Red Hat Enterprise Linux, Fedora et dérivés (CentOS, Scientific Linux…).

« RDO réunit les principaux composants d’OpenStack (Nova, Glance, Keystone, Cinder, Quantum, Swift et Horizon) et les projets en cours d’incubation, Heat, pour l’orchestration des applications Cloud, et Ceilometer, pour la surveillance et le comptage des ressources, précise la société dans son communiqué. L’installation est facilitée par l’outil dédié développé par Red Hat, PackStack. »

À bien des égards, RDO est à Red Hat OpenStack ce que Fedora est à Red Hat Enterprise Linux.