Michel Bauwens vient de publier un article From the Communism of Capital to a Capital for the Commons qui fait écho à mon Grand siphonnage des biens communs. Le constat est simple : des entreprises s’emparent des biens communs pour maximiser leurs revenus, parmi les biens communs on trouve notamment les ressources librement distribuées sur le Net, Linux par exemple. Le flux est quasiment à sens unique, des communautés libristes vers les capitalistes, ces derniers s’enrichissent tout en oubliant de redistribuer leurs richesses. Il est temps d’activer le flux retour, sinon la machine explosera.
Michel Bauwens suggère l’adoption de la Peer Production License imaginée par Dmytri Kleiner. Si je diffuse un texte sous cette licence, les éditeurs qui voudraient le distribuer devraient me rémunérer en retour. Aujourd’hui, je simule cette licence en choisissant une Creative Commons Non Commerciale et, au cas par cas, en accordant des droits commerciaux à certains éditeurs. Je force le flux retour.