L’amplification des extrêmes hydrologiques dans un contexte de changement global est un défi majeur de nos sociétés au 21ème siècle qui nécessite d’agir à tous les niveaux. L’eau est un bien commun indispensable à la vie et au développement socio-économique. Elle est un milieu vivant, un élément vital tant pour la régulation du climat, le fonctionnement des écosystèmes et le développement humain. La France a été pionnière dans le monde pour la mise en place d’une gouvernance par bassin hydrographique, mais le postulat, que tout pouvait être résolu à l’échelle du bassin versant, s’érode. Le global rattrape le local et de nouveaux questionnements apparaissent. Ces défis doivent être relevés par des approches plus intégrées, systémiques, multi-acteurs pour co-construire des savoirs et des solutions adaptées à des réalités contrastées. Il s’agit de changer de paradigme en plaçant l’eau comme commun, élément central des socio-écosystèmes soumis à des forçages climatiques et anthropiques.