Your new post is loading...
Nous vous présentons un jeu des 7 familles pas comme les autres. C’est un jeu collaboratif visant à comprendre comment une collectivité peut initier, développer et réussir une démarche d’urbanisme vertueuse qui prend en compte le risque d’inondation.
écheresse extrême dans les Pyrénées-Orientales, crues rapides dans le Gard ou encore inondations records dans le Pas-de-Calais… Avec le changement climatique, l’eau pose problème, que cela soit par son manque ou par son excès.
Dans la vallée de la Bassée, un grand projet d'aménagement le long de la Seine prévoit l'endiguement de 10 casiers dans le but de pouvoir stocker jusqu'à 55 millions de m3 d'eau, en cas de crue majeure. Les travaux ont démarré par un site pilote, doté d'une station de pompage dont le génie civil est, en ce printemps 2024, bien avancé. Un ouvrage candidat au titre de Meilleur Chantier de France, concours organisé par Passion BTP.
Mars 2024 se positionne comme le cinquième mois le plus arrosé depuis le début des mesures effectuées par Météo-France en 1958.
Plus en aval, la vigilance reste importante, en particulier sur le cours de l’Armançon, maintenu en alerte rouge. La hausse du niveau de l’eau sera sensible dès le milieu de journée et atteindra son maximum entre la fin d’après-midi et la tombée de la nuit.
Depuis l'automne, les fortes pluies marquent la fin de deux années de sécheresse. Dans les Pays de la Loire, c'est aussi le retour des inondations, dont la fréquence et l'ampleur augmentent sous l'effet du dérèglement climatique et de la forte artificialisation des sols.
Le projet est de transformer ce puits de carbone qui fuit en une vaste réserve naturelle. Mais il fait craindre d'importantes inondations.
Ainsi aux côtés du metteur en scène de la pièce, Jean Massé, Francis Meilliez, géologue de l’Université de Lille et directeur de la Société géologique du Nord, Isabelle Matykowski, directrice adjointe de l’Agence de l’eau Artois-Picardie, ainsi que Bruno Kerloc’h, directeur du groupe biodiversité, eau et risques du Cerema Hauts-de-France, établissement public pour la transition écologique et la cohésion territoriale, abordera le sujet.
Le département du Gard compte au moins 63 ponts submersibles, selon un décompte du Conseil départemental cité par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement (Cerema) dans un rapport de juin 2020.
Alors que les riverains de la Charente vivent un troisième épisode de crue depuis le début de la période hivernale, des solutions sont à l'étude pour échapper à la fatalité des inondations. Etat des lieux avec l'EPTB Charente, l'organisme public qui gère le fleuve.
Les rapporteurs Jean‑François Rapin et Jean‑Yves Roux ont débuté leurs auditions mardi 6 février 2024. Depuis lors, la mission a entendu des acteurs stratégiques en matière de prévision des inondations (Météo France et Service central d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations) et de recherche (INRAE), des représentants des entreprises d’assurances (France Assureurs) et des opérateurs (Cerema et Voies navigables de France).
Le maire de Corte rappelait brièvement les premières actions entreprises au lendemain de ces crues exceptionnelles. Tout d’abord, il a mis en sécurité ce qui pouvait l’être et lancé des mesures d’urgence afin de réduire l’isolement dans lequel pouvaient se trouver les résidents de Baliri. Dans les heures qui ont suivi, la municipalité a pris contact avec le CEREMA afin qu’il évalue l’ensemble des infrastructures relevant de sa compétence. Cette évaluation devait ensuite déterminer les moyens à mettre en œuvre pour réparer ou reconstruire dans les meilleurs délais, chaque site étant évidemment caractérisé par sa spécificité.
En attendant l'aménagement d'une digue au sud de Villeneuve-lès-Béziers (Hérault), la ville construit un immense bassin de rétention d'eau et double la capacité d'un autre à proximité sur les hauteurs de la ville pour éviter de subir des inondations comme en 1996 et 2019.
|
A l’aide de travaux simples et souvent peu coûteux, il est possible de limiter les conséquences des inondations. C’est ce que propose le programme de réduction de la vulnérabilité du bâti.
L’Agence européenne pour l’environnement vient de publier, mercredi, un rapport sur l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau. Les phénomènes extrêmes menacent la santé des citoyens, mais aussi différents secteurs économiques.
Après de longs mois de déficits de pluies, un événement pluviométrique qui ne s’était pas vu depuis plus de trente ans a frappé la France dès octobre 2023. Une tempête a touché la façade atlantique et un courant persistant s’est installé le long de la Manche. Résultat : des inondations dramatiques en novembre et 265 communes du département placées en état de catastrophe naturelle.
La Saône-et-Loire a en revanche été rétrogradée en vigilance jaune, mardi soir. L’Aube, la Cöte-d’Or et la Haute-Marne sont en vigilance orange.
En Île-de-France, plus d'un million de résidents sont directement exposés au risque d’inondation par débordement de la Seine et de ses principaux affluents (Marne, Oise, Loing).
La chute cet hiver d’une partie des remparts de Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) a surpris tout le monde. Les intempéries ont déclenché ces effondrements et fragilisé d’autres parties du monument historique.
Dans le Pas-de-Calais, l’écolieu « De rives et rêves » expérimente des pratiques nouvelles pour prévenir les inondations. Un pari original dans une région où la culture intensive favorise les ruissellements.
Le département du Gard compte au moins 63 ponts submersibles, ou « ponts à gué », selon un rapport du Conseil départemental cité par le Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement (Cerema) datant de 2020. Ce type de pont est « un ouvrage généralement bas susceptible d’être submergé car il traverse une rivière dont le niveau peut fluctuer très fortement », selon le rapport de l’établissement public. Son principal avantage pour les pouvoirs publics : il est peu coûteux. En effet, « il est conçu pour laisser l’eau s’écouler le plus librement possible au-dessus du pont en cas d’inondation », explique le Cerema.
e Sénat prend le sujet des inondations très à cœur. Alors que sa délégation aux collectivités territoriales a récemment pris le pouls du "pouvoir d’agir" des élus locaux en ce domaine (voir notre article du 29 février), une mission de contrôle sur les inondations survenues en 2023 (voir notre article du 14 novembre) et au début de cette année (voir notre article du 27 février) a été lancée par ses commissions des finances et de l’aménagement du territoire, à la demande du président Gérard Larcher. L’objectif ? "Dresser un état des lieux, identifier les facteurs qui favorisent une augmentation des risques et formuler des propositions en faveur d’une meilleure anticipation, prévention, gestion et indemnisation des inondations".
La délégation aux collectivités territoriales du Sénat, présidée par Françoise Gatel (UC, Ille et Vilaine) a auditionné le 29 février, l’AMF, le CEREMA et Intercommunalités de France représentée par Christian Leroy, Président de la communauté de communes du Pays de Lumbres dont le territoire a été victime deux fois cette année d’inondations extrêmement violentes.
Il s’agit de construire un premier casier “pilote” dans une ancienne carrière de 360 hectares, surmontée d’une digue de 2,5 m de haut et longue de 7,8 km. L’ouvrage doit accueillir 10 millions de mètres cubes d’eau de la Seine. Il sera testé lors d’une crue de l’Yonne, qui fusionne avec le fleuve dix kilomètres en aval, et devrait, si tout se passe bien, permettre une baisse de 15 cm du niveau de l’eau dans la Seine. Si ce test se révèle positif, huit autres retenues plus réduites seront construites entre Saint-Sauveur-lès-Bray et Marolles-sur-Seine, pour retenir 55 millions de mètres cubes et faire baisser la Seine de 40 cm au niveau de Paris.
La tourbière de Baupte, dans la Manche, est exploitée pour la production de terreau depuis 1946. Pour cela, l'eau du sol est pompée en continu. Avec la fin annoncée de l'exploitation en 2026, les projets de reconversion sont à l'étude. La fin du pompage causera une montée du niveau des eaux. Les riverains sont inquiets.
|