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L’identification des infrastructures en dégradation est souvent aussi complexe que leur réparation. Cependant, un nouveau matériau innovant développé par des chercheurs de l’Université de Tohoku simplifie ce processus.
Il relie Louviers à Gisors depuis 77 ans. Le pont suspendu qui traverse la Seine à hauteur des Andelys est pourtant comme neuf ! Les travaux sont terminés et la circulation a rouvert à tous les usagers le 1er juin 2024. Retour sur ce chantier hors norme à plus de 7 millions d’euros.
« S’agissant d’un ouvrage techniquement complexe, les services techniques ont fait appel aux spécialistes du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement, basé à Bron près de Lyon N.D.L.R.) pour étudier les solutions de réparation. Suite à une inspection spécifique constatant l’état très précis de l’ouvrage, les premières études de faisabilité technique ont été engagées, et après consultation des services de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), ont orienté le choix de la technique de réparation. »
L’État a réactivé certains services pour soutenir les collectivités, notamment par le biais du Cerema, qui dispose de compétences en matière de ponts et peut contribuer par des diagnostics. Le plan de relance de l’État a permis de financer certains travaux, même si les fonds disponibles ne répondent pas entièrement aux attentes. Paradoxalement, les demandes des communes restent limitées car de nombreux élus ne perçoivent pas les ponts comme une priorité ou un danger potentiel.
Une suspension provisoire pour changer la totalité des câbles de retenues en rive gauche est indispensable à la sécurité des usagers. Ensuite, il sera nécessaire de régler la totalité des pièces de la suspension du pont : câbles, suspentes et tablier afin d’harmoniser les tensions dans tout l’ouvrage. Les études détaillées continuent, mais nécessitent du temps important de calculateur du CEREMA. L’appel d’offres pour les travaux de réparation sera lancé à l’automne. Les travaux seront ainsi engagés début 2025 avec pour objectif un rétablissement de la circulation au printemps 2025.
Après 44 mois d'un chantier débuté au sortir de la période du Covid, l'aqueduc de Roquefavour est entièrement rénové. Cet ouvrage d'art, classé monument historique en 2005, conserve un rôle indispensable dans l'acheminement de l'eau potable dans l'agglomération de Marseille.
Découvrez comment les équipes d'URETEK® ont renforcé le pont de l'Air Marin, situé sur la RD137 à proximité d'Yves, en Charente-Maritime. Ce pont, achevé en 1996, présentait des fissures et des affaissements inquiétants nécessitant une intervention urgente
Dans le cadre du plan d’investissement d’avenir France 2030, la société bizontine SilMach a été choisie pour piloter le projet Sircapass (Surveillance des infrastructures routières par capteurs passifs). Ses capteurs de chocs autonomes pourront être déployés pour la surveillance des 250 000 ponts du pays. Le programme France 2030 contribue au projet Sircapass à hauteur d’environ 1,7 million d’euros via BPI France. Le consortium public-privé, piloté par SilMach, comprend AIA Ingénierie, le Cerema et Inria, soutenus par Vinci Autoroutes.
Du 9 au 12 avril, le pont suspendu de Lagamas, au-dessus de l’Hérault, était fermé à la circulation pour vérifier l’état de corrosion des câbles qui soutiennent l’ouvrage. C’est le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement), établissement public relevant du ministère de la Transition écologique, qui était chargé de l’étude. Deux employés ont donc arpenté le pont durant deux jours.
Les ponts suscitent déjà régulièrement de l'inquiétude quant à leur vétusté et au risque de leur effondrement. "Au total, 25 000 ponts communaux nécessitent des travaux, dont 10 000 ont besoin de mesures de sécurité immédiates", a indiqué, mi-mars au Sénat, le directeur général du Cerema, Pascal Berteaud, devant la commission de l'aménagement du territoire. Un chiffre qui pourrait donc grandement augmenter.
Le conseil municipal a approuvé la réparation de l’ouvrage d’art pour un montant prévisionnel de 65 117 €. Les subventions de CEREMA (39 070 €) et de la DSIL (13 023 €) participeront largement à la faisabilité du projet.
En Anjou, le conseil départemental lance une procédure d’inspection détaillée des ponts et autres ouvrages d’art situés sur une route départementale. La démarche est liée à la sécurité.
La circulation a été rétablie ce mardi midi sous la forme d'un alternat sur le pont d'Angles-sur-l'Anglin. De tous les ouvrages d'art dont le département de la Vienne a la responsabilité, c'est celui qui a été le plus impacté par les fortes inondations du week-end dernier.
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Chargée des missions d’entretien et d’exploitation du réseau routier national, la Diro doit procéder à des investigations complémentaires sur les haubans du pont de l’Iroise. « Ces vérifications, visant à évaluer l’intégrité des gaines de haubans et à confirmer les précédentes investigations, seront réalisées par des entreprises spécialisées, assistées par le groupe ouvrages d’art du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement). »
Le pont sera ouvert aux piétons dans les 24 ou 48 heures. Quant aux véhicules, il faudra attendre que l’ensemble des études et des essais techniques soient terminés. « Nous avons déjà discuté avec le CEREMA et l’entreprise SNC et une fois que les épreuves du pont auront été réalisées, les véhicules pourront l’emprunter le plus rapidement possible ».
Le conseil départemental répond que le marché public a été lancé et que « deux des trois lots ont été notifiés à deux entreprises pour qu’elles réalisent ces travaux, ainsi que les études d’impact des travaux sur la biodiversité comme demandé par le Cerema ». De plus, la route neuve des Milandes, longue de 1,2 km, a déjà été détruite à l’automne 2023.
La construction de la deuxième ligne de tramway nécessite un important travail sur les ouvrages d’art. Le pont de la Villeneuve, qui assure la liaison jusqu’au CHRU de la Cavale Blanche, en fait partie.
Cerema, the agency France formed to assess risk to the environment and mobility, takes a data-driven approach to prioritize maintenance.
En quelques mois, plusieurs ponts ont été fermés à la circulation en Gironde. Le Département doit investir des millions d'euros pour rénover ses ouvrages d'art vieillissants.
Pour rappel, ce pont construit en 1931, long de 80 m et large de 2,50 m, avait été fermé en urgence. En 2022, une étude poussée du Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement (Cerema), avait été demandée par le Département du Tarn, sur le pont suspendu au-dessus de l’Agoût, qui relie la commune de Viterbe à celle de Fiac par la RD149, à quelques kilomètres de Lavaur et Graulhet.
Autant d’arguments qui ont convaincu les partenaires de SilMach à rejoindre le projet Sircapass, à savoir AIA Life Designers, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement) et l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique), avec la contribution de Vinci Autoroutes, du Conseil départemental de la Haute-Garonne, du Département de Loire-Atlantique, et avec le soutien de Bpifrance et du Secrétariat général pour l’investissement.
La Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) lance InfraClimat, une plateforme digitale de visualisation des impacts du changement climatique sur les infrastructures françaises.
25 000 ponts sensibles La France compte près de 1,1 million de kilomètres de route, selon le dernier rapport du service des données et des études statistiques (SDES), et entre 200 000 et 250 000 ponts, dont 100 000 communaux, selon une commission d’enquête du Sénat. Ces derniers suscitent régulièrement de l’inquiétude quant à leur vétusté et au risque de leur effondrement. « Au total, 25 000 ponts communaux nécessitent des travaux, dont 10 000 ont besoin de mesures de sécurité immédiates », a indiqué, mi-mars au Sénat, le directeur général du Centre d’études et d’expertise sur les risques (Cerema), Pascal Berteaud, devant la commission de l’aménagement du territoire.
Ivry-la-Bataille (Eure) s'est inscrite dès avril 2021 dans le Programme ponts, dont la vocation est d'établir un carnet de santé des ouvrages d'art, et d'en faciliter le suivi.
Le conseil municipal de la ville s’est prononcé le 25 mars dernier sur les aspects financiers de ce projet dont le coût hors taxes, avec les études géotechniques et géomètres, l’assistance à maîtrise d’ouvrage par le CEREMA (Centre d’étude et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement), les études qualité des bétons et la location du pont provisoire pour 3 ans s’élève à 788 305,30 euros. Un pont loué, rappelons-le, auprès du Centre National des Ponts de Secours.
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