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La croissance démographique française faiblit, passant de 0,5% par an entre 2010 et 2015 à 0,3% de 2015 à 2021, en raison d'une moindre contribution au solde naturel. 23 départements sont en déclin.
Présenté ce 12 septembre par le collectif Place aux piétons, le 2e Baromètre des villes et villages marchables montre une très légère amélioration générale du ressenti des piétons en milieu urbain par rapport à l'édition 2021. Mais au vu des attentes exprimées, les résultats demeurent "très insatisfaisants". Classées en six catégories, en fonction du nombre d'habitants, les villes les mieux notées sont Rennes, Le Havre, Vincennes, Coudekerque-Branche (Nord), Acigné et Chavagne (Ille-et-Vilaine).
Pour porter efficacement un projet de renaturation, la chaîne d'experts à impliquer est dense et nécessite une vraie compétence de pilotage rappellent Luc
L' "initiative européenne pour les zones urbaines" a été officiellement lancée ce 16 mars, à Turin. Ce dispositif de la politique de cohésion vise à développer l’innovation et le partage de capacités et de connaissances en matière de développement urbain durable, via le soutien à des projets pilotes. Doté de 450 millions d’euros sur la période 2021-2027, il est mis en œuvre par la région Hauts-de-France.
Planter plus d'arbres dans les zones urbaines pour faire baisser les températures estivales pourrait réduire d'un tiers les décès directement liés aux canicules, indique une étude publiée dans la revue médicale The Lancet.
Les inégalités de revenus peuvent être plus ou moins marquées entre les quartiers d’une même ville. Une ségrégation spatiale entre les plus riches et les plus pauvres apparaît quand les personnes ayant des niveaux de revenus proches se concentrent dans les mêmes quartiers. À quoi sont dues ces disparités et comment ont-elles évolué en 15 ans ?
L’objectif de zéro artificialisation nette a été au cœur des débats sur la mobilisation du gisement du renouvellement urbain, le 6 octobre au Congrès des EPL à Tours. Pour répondre au défi, les intervenants plaident pour une refonte de la fiscalité foncière et, plus largement, pour un soutien volontariste de l’État aux collectivités territoriales
Après Paris, ville pionnière en 2015, 12 autres métropoles ont adopté le statut de ZFE et 43 localités de plus de 150 000 habitants devront le faire d’ici à 2025. Les voitures les plus polluantes y seront progressivement bannies. Un enjeu sanitaire qui se heurte à l’acceptation sociale et illustre un peu plus les inégalités dans les territoires.
Alors que les Français se sont tournés de manière inédite vers la mobilité douce en 2021, en achetant plus de vélos neufs (2,7 millions) et de trottinettes électriques (1,8 million) que de voitures (1,65 million)(1), les usagers s’orientent également vers des solutions de partage, nécessitant un système d’identification.
Sonia Lavadinho, Marie-Laure Merle Bertin et Bernard Lensel reviennent sur les 19e Rencontres franco-suisses des urbanistes, qui se sont déroulées en juin dernier à Chambéry. Les RFCH, pour Rencontres franco-suisses des urbanistes, se sont déroulées sans interruption depuis 2003 ; la première de ces rencontres a eu lieu à Evian et, très rapidement, nous avons alterné […]
Des outils comme Sesame, du Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), peuvent aider à choisir l'arbre adapté à chaque situation. L'établissement s'est basé sur l'état des lieux qu'il a réalisé. « Chaque essence est scrutée : son ombrage, sa toxicité, son type de système racinaire, la présence de fruits, la fragilité des branches, etc. détaille Jérôme Champres, directeur de projet paysage, écologie urbaine, urbanisme au Cerema. Nous allons choisir la liste des végétaux avec les services, en partageant nos connaissances, rue par rue. » Ce qui implique de bien connaître les sous-sols. Or les informations ne sont pas toujours facilement accessibles.
Les projets de rénovation urbaine devront être revus en 2023 pour y inclure l'adaptation des quartiers populaires au réchauffement climatique, a annoncé lundi le ministre délégué à la Ville et au Logement Olivier Klein.
Les zones urbaines représentent un enjeu majeur pour la lutte contre le réchauffement climatique, et les nouvelles technologies, dont le cloud, permettent l’émergence d’outils qui apportent des solutions sur les différents aspects de la durabilité des villes comme l’énergie ou les espaces verts
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Quels territoires ont précipité les crises écologiques, lesquels sont aujourd’hui à l’avant-garde de la lutte contre le dérèglement climatique ? Les chercheurs, pas plus que les élus, ne sont d’accord entre eux. A rebours des travaux de Guillaume Faburel appelant tout bonnement à dé-métropoliser la France, Eric Charmes nuance l’opposition urbain/rural et réhabilite l’idée selon laquelle il serait souhaitable de développer des villes bas-carbone. Il s’explique, dans un long article argumenté paru mi-octobre dans La vie des idées, sur la nécessité pour les citadins de « changer fortement, voire radicalement de modes de vie, sans pour autant quitter les métropoles. »
Au lieu d’imaginer des villes durables en se basant sur des partis pris low-tech ou high-tech forts, quatre étudiants de première année les ont explorées
Novembre 2022 : la COP27 s’achève sur des engagements manquant d’ambition, étouffés par les producteurs d’énergies fossiles et des garanties financières nettement insuffisantes ; cette fin de conférence mondiale sur le réchauffement climatique avait ainsi laissé les observateurs frustrés et déçus.
Et c’est bien là l’un des enjeux clés de la végétalisation des villes. Les collectivités savent bien que l’arrosage public sera de plus en plus contraint dans les prochaines années. Ce qui est paradoxal avec le fait d’augmenter le couvert végétal. Il faut donc miser sur des essences qui sont plus tolérantes à la chaleur et qui sont moins gourmandes en eau. Il existe des outils pour cela. Dernièrement, le Cerema, par exemple, a lancé l’outil « Sésame » (Services EcoSystémiques rendus par les Arbres, Modulés selon l’Essence), qui répertorie 85 espèces d’arbres et d’arbustes ainsi que leurs contraintes respectives et leur capacité à s’adapter localement au changement climatique.
Vider les villes ? Voilà bien a priori une hérésie. La ville, c’est le progrès et l’émancipation. Tous les grands moments de notre civilisation y sont chevillés, des cités-États aux villes-monde et métropoles d’aujourd’hui. Pourquoi diable vouloir les vider ?
La DMA a été à l’origine de trois standards de données ouvertes, dont deux ont une valeur réglementaire. Le premier concerne la description de l’accessibilité des réseaux de transport en commun. Conçu au niveau français, il a vocation à être retravaillé et à s’imposer à terme en Europe. Un standard français sur l’accessibilité du cheminement en voirie a quant à lui été conçu au sein d’un groupe de travail ouvert du Conseil national de l’information géolocalisée (CNIG) animé par le CEREMA, établissement public accompagnant l’État et les collectivités territoriales pour l’élaboration, le déploiement et l’évaluation de politiques publiques d’aménagement et de transport.
Les espaces verts urbains sont considérés comme l’un des moyens les plus appropriés et les plus accessibles d’atténuer les effets de la hausse des températures en milieu urbain. À mesure que le climat mondial se réchauffe, les villes du monde entier sont confrontées à des vagues de chaleur plus fréquentes et extrêmes, mettant leurs citoyens en danger. Quelles sont les solutions pour lutter contre ces îlots de chaleur ?
Une infrastructure stratégique», «moins de goudron et davantage d’arbres», «une solution à prioriser», «une urgence» : dans la presse, renaturer voire réensauvager les villes sonne, au lendemain d’un été caniculaire exceptionnel, comme la solution pour ralentir les effets d’événements climatiques extrêmes sur nos zones d’habitations urbaines. Pour Sciences & Vie, l’écologue et professeur émérite au Muséum national d'histoire naturelle, Philippe Clergeau estime même que «la nature nous permet de survivre dans l’enfer que nous avons créé».
Sous le coup du double effet pernicieux du réchauffement climatique et de l’artificialisation à outrance de nos sols, les villes ont aujourd’hui bien du mal à contrer le phénomène de plus en plus problématique des îlots de chaleur urbains (ICU). Spécificité climatique des villes par rapport aux zones rurales, ce phénomène de surchauffe extrême ne manque pas d’être amplifié lors d’épisodes caniculaires particulièrement intenses, comme en cet été 2022.
Le pourcentage de population mondiale vivant dans les villes ne cesse d’augmenter : de 30% en 1950, le pourcentage a grimpé jusqu’à 55% en moins de 70 ans, et on s’attend à 68% en 2050. Cette concentration de personnes et de l’activité économique rend la ville particulièrement vulnérable à l’intensification des risques liées au dérèglement climatique comme les canicules ou les inondations. Le risque d’inondation des zones urbanisées est aussi accru par l’imperméabilisation des sols qui génère des ruissellements urbains et augmente les vitesses d’écoulement de l’eau.
Face à l’urgence climatique et à la nécessaire transition écologique de nos territoires, l’ADEME a lancé en mars 2021 un appel inédit, l’Appel à Communs Résilience des Territoires, dans le but de rassembler tous les acteurs volontaires, publics et privés, pour produire des ressources ouvertes – les communs – et ainsi évoluer dans une logique d'atténuation et d’adaptation au changement climatique.
En septembre entreront en vigueur les premières restrictions de trafic des véhicules les plus polluants à Marseille. Lyon, Rouen et Toulouse étendent les limitations déjà en place.
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