Your new post is loading...
Les Parisiens ont voté le 4 février dernier en faveur d’un triplement de la tarification du stationnement des SUV. À l’échelle de la France, la plupart des grandes villes tentent peu à peu de réduire la place de la voiture dans l’espace public, notamment au profit des transports collectifs, des piétons et des cyclistes.
Le ministre chargé des Transport, Clément Beaune, a dressé ce 15 septembre un nouveau bilan du Plan vélo engagé il y a cinq ans et prolongé par le "Plan vélo et marche 2023-2027" lancé l'an dernier. Il a annoncé à cette occasion les 300 territoires lauréats du sixième appel à projets du Fonds mobilités actives, qui se partageront 100 millions d'euros pour réaliser leurs aménagements cyclables. 73 communes bénéficieront aussi de l’appel à projets "Marche du quotidien", pour le développement des mobilités piétonnes.
Comment évolue l’usage des offres de mobilités émergentes et comment s’inscrit-il dans le paysage de mobilité des Français ? L’observatoire des mobilités émergentes livre les résultats de son enquête.
Longtemps parent pauvre des politiques publiques, la marche apporte pourtant des réponses à de nombreuses questions très actuelles. Bien des collectivités remettent d’ailleurs le piéton au centre de leur stratégie. Et si l’avenir désirable n’était qu’à quelques pas ?
L'Ademe vient de publier un guide destiné aux acteurs locaux – élus, techniciens des collectivités, spécialistes de l'aménagement… - qui décrit les moyens, outils et processus permettant de faire du piéton le "pivot" de la fabrique des espaces publics.
Aux côtés de Jérôme Cassagnes, référent de la Cerema et de Robert Martin président CMCV, Francis Conté-Lamude (manager de territoire) et Martine Varishchetti (adjointe action cœur de ville) ont pourtant bien confirmé les pistes à exploiter pour une piétonnisation qui fonctionne, grâce à leur expertise : motifs de déplacement des gens vers le centre-ville (travail, achat), travail nécessaire à réaliser sur les modes de déplacement en incluant les nouveaux moyens de transport, parking gratuits non loin des zones piétonnes et navettes, adaptation des horaires des commerçants en fonction de saisons, travail sur les artères en périphérie des quartiers piétons afin de ne pas déséquilibrer l’ensemble, en cohérence avec le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal)…
Deuxième mode de déplacement en France, derrière la voiture et devant les transports en commun, la marche rencontre cependant encore de nombreux obstacles en chemin.
Dans la métropole de Lyon, la pratique de la marche pour se rendre au travail recule quasiment partout y compris dans Lyon. Une évolution qui traduit en partie la progression du vélo ou des transports en commun. Mais qui a changé notamment depuis la pandémie de Covid
Si la marche est depuis la nuit des temps un mode de locomotion naturel de l’être humain, elle est aussi devenue pour les aristocrates du 17e siècle un loisir, puis à partir du 19e un loisir sportif, voire un sport à part entière selon l’intensité et la finalité qu’on lui donne. Cette chronique s’attache à décrire ses modalités pour les 1,5 million de Franciliens qui en font une activité sportive régulière. Elle s’appuie sur l’exploitation des résultats d’enquêtes sur les pratiques sportives des Franciliens réalisées par l’Institut régional de développement du sport (IRDS, département Sport de L’Institut Paris Region) en 2019 et 2020.
Au tournant des années 2000, différentes villes du monde, dont Paris, notent un retour de la marche en ville1. Aujourd’hui, renforcé par les préoccupations liées à la crise sanitaire, ce sujet revient dans les débats d’aménagement urbain, tant en France que sur la scène internationale. Cette chronique interroge les ingrédients idéaux du cadre de vie urbain nécessaires au développement de la marche.
Les mesures d’exposition individuelle à la pollution, qui se font en général au lieu de résidence, ignorent deux paramètres majeurs : l’exposition beaucoup plus importante lors des trajets et les variations des volumes d’air, et par conséquent de la quantité de polluants aériens, inhalés en fonction de l’activité physique des personnes lors de leurs déplacements.
À l’origine de la plupart des interactions sociales, la marche est sans conteste le maillon essentiel de tout déplacement. Cette première chronique pose les bases de la réflexion du modèle urbain qui se dessine autour des questions de santé, cadre de vie et espaces publics.
Dévoilé début septembre, le premier baromètre des “villes marchables” de France permet de mettre en lumière un mode de déplacement trop souvent mis de côté dans le débat public qui oppose la voiture au vélo.
|
Pour inciter ses habitants à pratiquer une activité physique régulière, la métropole de Nantes a eu l'idée d'installer... des radars piétons. Deux bornes relevant la vitesse des coureurs ont été posées dans la ville. L'expérimentation doit durer toute l'année.
Présenté ce 12 septembre par le collectif Place aux piétons, le 2e Baromètre des villes et villages marchables montre une très légère amélioration générale du ressenti des piétons en milieu urbain par rapport à l'édition 2021. Mais au vu des attentes exprimées, les résultats demeurent "très insatisfaisants". Classées en six catégories, en fonction du nombre d'habitants, les villes les mieux notées sont Rennes, Le Havre, Vincennes, Coudekerque-Branche (Nord), Acigné et Chavagne (Ille-et-Vilaine).
En France, on recence plus de 57 000 accidents chaque année aux abords des passages cloutés et plus de 500 piétons tués. La solution Flowell a pour objectif de renforcer la sécurité des usagers et faire baisser ces chiffres en responsabilisant automobilistes et piétons. A Mandelieu-la-Napoule (06), premier site à avoir expérimenté cette solution, la signalisation lumineuse dynamique a notamment permis de canaliser les piétons sur le passage qui leur est dédié. Selon une analyse du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), 87 % des piétons déclarent se sentir plus en sécurité grâce à ce système.
Salué par les associations de cyclistes, l’aménagement a fait l’objet d’une étude du Cerema dans la foulée : celle-ci révèle que le sentiment de sécurité des cyclistes a été multiplié par 10 et que le carrefour semble mieux fonctionner qu’avant, y compris sur le plan routier, tant en capacité qu’en sécurité.
Le baromètre des villes et villages marchables est une initiative lancée en 2021 proposant aux piétons de communes françaises de répondre à un questionnaire chaque année afin d’évaluer la qualité des aménagements piétons. Près de 70 000 piétons avaient déjà participé à son édition 2021, ce qui a permis d’évaluer 200 villes. L’objectif de cette étude est de déceler les besoins et attentes des piétons afin de trouver des pistes d’améliorations, de publier un palmarès des villes et villages « marchables » en attribuant une note à chaque commune évaluée, et de mobiliser les élus en charge des politiques de mobilités.
Le collectif Place aux piétons a profité de rencontres organisées à Dijon les 21 et 22 septembre pour demander un plan national équivalent à celui du vélo. Lui consacrer 60 millions d’euros par an pourrait permettre de faire passer la part modale de la marche à pied de 23,7 à 30 % d’ici la fin de la décennie
La Sécurité routière a dévoilé un nouveau type de feu tricolore qui concerne à la fois les piétons et les cyclistes pour rappeler à ces derniers de respecter la signalisation.
La fréquentation des centres-villes labellisés Action cœur de ville a augmenté de 15 %, en moyenne, entre décembre 2020 et décembre 2021. Et 80 % des centres des villes du programme ont vu leur fréquentation piétonne augmenter. C’est ce que démontre le baromètre My Trafic, réalisé avec l’ANCT.
Les mesures d’exposition individuelle à la pollution de l’air, qui se font en général au lieu de résidence, ignorent deux paramètres majeurs : l’exposition beaucoup plus importante lors des trajets et les variations des volumes d’air, et par conséquent de la quantité de polluants aériens, inhalés en fonction de l’activité physique des personnes lors de […]
Les cyclistes et piétons inhalent plus de particules produites par le trafic routier que les usagers de transports motorisés : c’est le résultat d’une étude publiée le 18 janvier dans la revue scientifique Environment International.
La solution Flowell, composée de dalles incluant des LEDs encapsulées dans un substrat est installée porte de Sèvres sur un passage piéton dangereux, au niveau d’une bretelle d’accès au périphérique. Depuis sa mise en place, 94 % des véhicules cèdent le passage aux piétons et 55 % des véhicules le font au moins deux mètres avant le passage piéton (27%)...
|
Mobilité
Ce que fait le Cerema sur le sujet : Carnet Jalonnement pour les piétons - Bordeaux Métropole ; Mobilités piétonnes : une communauté pour échanger sur le développement de la marche
Lire aussi : Europe1/Nantes : pour favoriser l'activité sportive, la ville installe... un radar piéton ; Apur/Impact du vieillissement de la population sur les mobilités dans le Grand Paris ; Banque des territoires/Baromètre des villes et villages marchables : des résultats toujours "très insatisfaisants" ; Ademe/« Les co-bénéfices d’une ville repensée pour les piétons sont nombreux » ; Rue 89 Lyon/La marche à pied en recul à Lyon, bonne ou mauvaise nouvelle ?